Armoiries d'André de Rambures

(Principales sources: sceau de 1416, "Les sceaux du Ponthieu" et le "Nobiliaire de Ponthieu et Vimeu" par le Marquis de Belleval)


André de Rambures.

 

Nom : André II de RAMBURES.

Mort : en 1449 à Pont-Audemer.

Titres nobiliaires : seigneur de Rambures, Drucat, Dompierre-sur-Authie (Somme) et Escouy (Écouis, Eure).

Offices civils et militaires : maître des eaux et forêts en Ponthieu et Picardie, capitaine du château d’Aumale.

Père : David, sire de Rambures et de Drucat, grand maître des arbalétriers († 1415 Azincourt).

Mère : Catherine d’Auxy, dame de Dompierre et d’Escouy.

Aïeuls paternels : André sire de Rambures († 1405 Mercq), et Jeanne (ou Catherine) de Brégny.

Aïeuls maternels : Enguerrand d’Auxy († 1374) et Isabelle de Goulons.

Épouse : 1423 Péronne de Créquy (fille de Jean IV du nom † 1411, sire de Créquy et Canaples, et de Jeanne de Roye).

Descendance : Jacques de Rambures († 1476).

Armoiries : d’or à trois fasces de gueules (Rambures), un petit écusson, brochant à dextre sur la première fasce, parti, a. échiqueté d’or et de gueules (Auxy, par sa mère), b. d’azur à deux fasces d’argent (Marigny, par sa bisaïeule maternelle).

Cimier : une tête de lévrier colletée dans un vol.

Présence au côté de Jeanne à : Orléans.

Commentaires : André de Rambures était capitaine du château d'Aumale, en Normandie, et il avait été fait prisonnier lors de la prise de celui-ci et était resté cinq à six années captif en Angleterre. Cela lui évité d'être tué à la bataille Azincourt, le 25 octobre 1415, comme ses trois frères et son père, David, sire de Rambures, maître des arbalétriers.

A Orléans, il commandait une compagnie d'hommes d'armes et d'hommes de traits dont l'effectif n'est pas précisé par le trésorier de guerres mais pour laquelle il reçoit une solde de 120 livres tournois à la fin d'avril 1429. Il participera à maints combats au cours de la fin de la guerre de Cent ans, jusqu'au siège de Pont-Audemer (Eure), en 1449, où il est tué.

La forteresse de Rambures, près d'Abbeville, était restée une enclave française au sein de la zone d'occupation anglaise en Picardie.