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Naissance : en 1392 à Rochecorbon. Mort : en février 1469. Titres nobiliaires : comte de Guînes (Pas-de-Calais) et de Benaon alias Benon (Charente-Maritime), vicomte de Thouars (Deux-Sèvres), seigneur d'Amboise, de Rochecorbon et de Civray-de-Touraine (Indre-et-Loire), de Montrichard (Loir-et-Cher), de Château-Gontier (Orne), de Berrie (Vienne), de Leugny et Mauléon (Deux-Sèvres), de Talmont-Saint-Hilaire et de l'île de Ré (Vendée), de Marans (Maine-et-Loire), et autres lieux. Offices civils et militaires : conseiller du roi (1428). Père : Ingelger II d'Amboise. Mère : Jeanne de Craon. Aïeuls paternels : Ingelger I d'Amboise († 1373) et Isabeau de Thouars, comtesse de Dreux et Benaon. Aïeuls maternels : Pierre de Craon, sgr de La Suze et Chantocé, et Catherine de Machecoul. Épouse : 1° Louise Marie de Rieux († 1465), fille de Jean III de Rieux, maréchal de France, et de Béatrice de Montauban ; 2° en 1466 Colette de Chambes († 1471), fille de Jean, seigneur de Montsoreau, et de Jeanne Chabot. Descendance : 3 filles dont Françoise d'Amboise († 1485), épouse de Pierre II, duc de Bretagne, et Marguerite, épouse de Louis de La Trémoïlle. Armoiries : écartelé, aux 1 et 4 palé d'or et de gueules de six pièces (Amboise), aux 2 et 3 d'or semé de fleurs de lis d'azur au franc-quartier de gueules (Thouars). Cimier : celui des vicomtes de Thouars, constitué d'un vol de sable et d'argent, couronne de gueules, lambrequins partis d'argent et de sable (en opposition aux ailes du vol), ou celui de la famille d'Amboise, une tête de loup au naturel issant d'une couronne d'or. Présence au côté de Jeanne d'Arc à : Orléans. Commentaires : Fils d'Ingelger II d'Amboise († 1373) et de Jeanne de Craon, Louis d'Amboise hérita des titres et possessions de son oncle, Pierre II d'Amboise, vicomte de Thouars par sa mère, mort sans postérité en 1422. Il devint ainsi le chef de la branche aînée de la famille d'Amboise. Il semble qu'il embrassât tout d'abord le parti anglo-bourguignon. Il lui est parfois reproché d'avoir eu ensuite un rôle assez ambigu. Mais il faut signaler qu'il était un fidèle partisan du connétable de Richemont et qu'à ce titre, il est certain qu'il intrigua contre La Trémoïlle, lequel l'accusa de conspirer également contre le roi. Louis d'Amboise se porta au secours d'Orléans où il arriva le 24 janvier 1429 et combattit lors de la malheureuse "journée des harengs", le 12 février suivant. Comme son cousin Pierre d'Amboise, il dut participer à toutes les actions de l'armée du siège jusqu'au 8 mai 1429. Mais ces actions militaires au service de la cause de Charles VII ne l'empêchèrent pas de poursuivre ses visées politiques. Bien que membre du conseil royal, à la fin de 1428, déjà, il avait tenté de s'emparer de La Trémoïlle. Il récidiva en 1429, projetant peut-être d'enlever également le roi selon les accusations qui furent portées par le cauteleux grand chambellan. Le complot étant découvert, il fut arrêté en novembre 1430 avec ses comparses : André de Beaumont, seigneur de Bressuire, et Antoine de Vivonne, seigneur de Lazay. Le 8 mai 1431, ils furent tous trois condamnés à mort, mais Louis d'Amboise vit sa peine commuée en détention perpétuelle et confiscation de tous ses biens. Le comté de Guînes et la vicomté de Thouars échurent à son ennemi, Georges de La Trémoïlle. Mais la roue de l'Histoire tournait au détriment de ce dernier. Après la disgrâce du grand chambellan, Louis d'Amboise fut libéré en septembre 1434, et ses biens lui furent rendus, sauf Amboise que le roi conserva pour lui-même.
Louis d'Amboise n'eut que trois filles.
Avec lui s'éteignit, en 1469, la branche aînée de
la maison d'Amboise. Sa deuxième fille, Marguerite,
épousa le fils de Georges de La Trémoïlle, Louis,
redonnant ainsi la vicomté de Thouars à cette
famille. |
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